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English Text

French Translation

What are you willing to do? This simple question that underlies the element of commitment is both expansive and unfathomably deep in its implications. Commitment encompasses the other three elements of being tough—character, capability, and capacity—and either fortifies their development and invigorates their expression, or starves their growth and chokes them into submission. Our commitment is what continues breathing life into all facets of being tough, fertilizes the soil that allows them to thrive, clears the space for them to expand, and builds the network of pathways that carry us through the process. Without commitment and the action it induces, the other traits become meaningless fantasies—little more than self-serving fairy tales we tell ourselves to prop up our egos in the absence of good reason.
Commitment is also its own critical element of being tough that contributes just as much unique value as character, capability and capacity. The mental and physical acts of commitment are where the true demands of life lie—this is what allows us to push uphill, against the wind, and through the depths that threaten to hold us down, drive us off track, or drown our intentions. Commitment is what translates our ideas and plans into action and results and allows us to become who we intend to be.
Hannibal, legendary general of Carthage during the second Punic War, is credited with the phrase, “Aut inveniam viam aut faciam”—I shall find a way or make one. He demonstrated this ultimate commitment by doing what was presumed impossible, even by his own officers—marching his army, replete with elephants, through the Alps into Italy in order to defeat the Roman army. The expressions and results of our commitment may never reach this level of historical significance, but they unquestionably have the potential to change our own lives just as dramatically.

Qu’êtes-vous prêts à faire ? Cette simple question qui sous-tend l'élément de l'engagement est à la fois vaste et d'une profondeur insondable dans ses implications. L'engagement englobe les trois autres éléments de la ténacité, à savoir le caractère, l'aptitude et l'endurance, et permet soit de renforcer leur développement et de vivifier leur expression, soit de freiner leur croissance et de les étouffer dans une soumission. Notre engagement est ce qui continue à insuffler de la vie dans toutes les facettes de la ténacité. Il fertilise le sol qui leur permet de fleurir, libère de l'espace pour qu'elles se développent et construit le réseau de voies qui nous mènent à travers le processus. Sans l'engagement et l'action qu'il induit, les autres traits de caractère deviennent des fantaisies sans signification – à peine plus que des contes de fées égocentriques que nous nous racontons pour soutenir notre ego en l'absence de raison valable.
L'engagement est également un élément essentiel de la ténacité qui confère une valeur unique tout aussi importante que le caractère, les aptitudes et l'endurance. C'est dans les actes mentaux et physiques de l'engagement que se situent les véritables exigences de la vie. C'est ce qui nous permet de nous pousser vers le haut, contre vents et marées, et à travers les profondeurs qui menacent de nous retenir, de nous faire dévier de notre chemin ou de noyer nos intentions. L'engagement est ce qui traduit nos idées et nos plans en actions et en résultats et nous permet de devenir ce que nous avons l'intention d'être.
C'est à Hannibal, légendaire général de Carthage pendant la deuxième guerre punique, que l'on attribue la phrase "Aut inveniam viam aut faciam" - nous trouverons un moyen... ou nous en créerons un. Il a démontré cet engagement ultime en faisant ce qui était présumé impossible, même par ses propres officiers - en faisant marcher son armée, avec des éléphants, à travers les Alpes jusqu'en Italie afin de vaincre l'armée romaine. Les expressions et les résultats de notre engagement n'atteindront peut-être jamais ce niveau d'importance historique, mais ils ont incontestablement le potentiel de changer nos propres vies de manière tout aussi spectaculaire.

English Text

French Translation

Jason’s face is scrunched up in a look I recognize from my own boys, although only once or twice. Crabbiest face you’ve ever seen. Says something about his character that he keeps his mouth shut. I try to do the same, but can’t do it.
“Didn’t have to pack the kitchen sink,” I say under my breath.
He shakes his head like it’s the dumbest thing he’s ever heard. “Why would anyone pack a kitchen sink? I mean seriously, how could you even get it in a suitcase?”
“It’s an expression. Means you packed more than—”
“You couldn’t even get it out of the kitchen! What, are you just supposed to pick it up?!”
There’s a little shuffling in the back seat by Jason’s suitcase, which
seems just about impossible. I can’t twist my head around very far these days, but in the rear-view mirror, Tiegan Rose Marie Atherton’s face is poking through a small hole between my little duffle bag and Jason’s giant suitcase.
“Will you two be quiet? You’re going to get us caught.”
Can’t honestly say I was expecting that one. Tiegan in my back seat, I mean. I was pretty clear in my letter that she shouldn’t come and she sure seemed to agree with me on that point, if I remember correctly.
“What on God’s green earth are you doing here?” I say.
“Schweet!” Jason says.
Tiegan just shrugs. “I obviously couldn’t say I was coming with you, in case my mom checked my email. But did you really think I’d miss this?”
“I certainly did. What about your Little League game? What if we get caught? What if you go to jail?”
Tiegan waves it away with a flick of her wrist. “We’re playing the Dynamite and they aren’t any good. But Mr. McBride? We probably shouldn’t sit here in the middle of the street, you know? We’re not exactly inconspicuous.”
Not sure what I think of a little girl using words I don’t know, but I get the feeling every time I see her that she’s more than meets the eye. A line-drive-hitting dictionary? Not your typical kid, that much even an old-timer like me can figure out.
I fiddle with the keys but it’s dark as night out here. Course, it is night. The middle of the night. After a few seconds of scraping the key against the dashboard, Jason starts giggling. He’s sure in a better mood since Tiegan arrived. I push the key harder, trying to find the ignition, but no dice. Jason’s belly-laughing now and even Tiegan seems to be having a hard time holding it in. “I think it’s a little to the left, Mr. McBride,” Tiegan says, and sure enough, as soon as I move it left a bit I find the right spot.
I ignore Jason’s bellowing laughs—so much for trying to keep a low profile—and start the car. A few moments later I pull the Chevy around the corner, just as a porch light flips on in the house we were sitting in front of. But they’re too late. I weave my way through residential streets until Jason’s neighborhood disappears from the rear-view mirror.
Next stop, The Windy City.

Le visage de Jason est renfrogné d’une façon que je reconnais pour l’avoir vue chez mes propres garçons, bien qu’une fois ou deux seulement. Le visage à l’air le plus grincheux que vous ayez jamais vu. Le fait qu’il se taise en dit long sur son caractère. J’essaie de faire la même chose, mais je n’y arrive pas.
— Tu n’avais qu’à pas emballer tout le saint-frusquin, dis-je à mi-voix.
Il secoue la tête comme si c’était la chose la plus stupide qu’il ait jamais entendue.
— Pourquoi quelqu’un voudrait-il emballer le saint-frusquin ? Je veux dire sérieusement, qu’est-ce que c’est, de toute façon ?
— C’est une expression. Cela veut dire que tu as emballé plus que –
— Ça n’a aucun sens !
Il y a un petit remue-ménage sur la banquette arrière près de la valise de Jason, ce qui semble impossible. Je ne peux pas beaucoup tourner ma tête ces temps-ci, mais dans le rétroviseur, le visage de Tiegan Rose Marie Atherton passe à travers un petit trou entre mon petit sac de voyage et la valise géante de Jason.
— Vous allez vous taire ? Vous allez nous faire attraper.
Honnêtement, je ne peux pas dire que je m’attendais à cela. Tiegan sur mon siège arrière, je veux dire. J’ai été assez clair dans ma lettre sur le fait qu’elle ne devait pas venir, et elle semblait être d’accord avec moi sur ce point, si je me souviens bien.
— Pour l’amour du Ciel, que fais-tu ici ? demandé-je.
— Fantaschtique ! s’exclame Jason.
Tiegan hausse juste les épaules.
— Je ne pouvais évidemment pas dire que je venais avec vous, au cas où ma mère vérifierait mes courriels. Mais vous pensiez vraiment que j’allais manquer ça ?
— Je l’ai certainement cru. Et ton match de Ligue Mineure ? Et si on se fait prendre ? Et si tu allais en prison ?
Tiegan repousse mes craintes d’un geste du poignet.
— Nous jouons contre les Dynamite et ils ne sont pas bons. Mais M. McBride ? On ne devrait probablement pas être ici au milieu de la rue, vous savez ? Nous ne sommes pas vraiment indétectables.
Je ne sais pas trop ce que je pense d’une petite fille qui utilise des mots soutenus, mais j’ai l’impression à chaque fois que je la vois qu’elle est plus que ce que l’on pourrait croire. Un dictionnaire qui frappe en flèche ? Ce n’est pas une enfant ordinaire, et même un vieux de la vieille comme moi peut le comprendre.
Je remue les clés dans tous les sens, mais il fait aussi sombre que la nuit ici. Bien sûr, c’est la nuit. Le milieu de la nuit. Après quelques secondes que je passe à gratter la clé contre le tableau de bord, Jason se met à glousser. Il est de meilleure humeur depuis que Tiegan est arrivée. Je pousse la clé avec bien du mal, pour essayer de trouver le contact, mais rien n’y fait. Jason est en train de rire, et même Tiegan semble avoir du mal à se retenir.
— Je pense que c’est un peu plus à gauche, M. McBride, intervient Tiegan.
Et bien sûr, dès que je déplace la clé un peu vers la gauche, je trouve le bon endroit.
J’ignore les éclats de rire de Jason – tant pis pour le fait de faire profil bas – et démarre la voiture. Quelques instants plus tard, je conduis la Chevy au coin de la rue, juste au moment où s’allume la lampe du porche de la maison devant laquelle nous étions garés. Mais ils arrivent trop tard. Je me faufile dans les rues résidentielles jusqu’à ce que le quartier de Jason disparaisse du rétroviseur.
Prochain arrêt, la ville des vents.

English Text

French Translation

I don’t want to take anything away from the promoters, the experts, and the other well-meaning people who grind out all those books. They have to make a living too.
But let’s face it. What you want to know is how to sell real products and services now. And most of those authors never sold very much in their lives, except their books. They may be professional writers or professional sales training experts. Some of them may have spent a few weeks or months selling something until they figured out something at which they were better. And maybe one of them made a good living selling one multimillion-dollar real estate development every two years, which has nothing to do with the kind of selling you do and want to do better.
That’s the point. They just aren’t our kind of salesman, out there selling every day for a living. They don’t do it because they have to. When you read their books, they sound fine. And they probably give you a little help, maybe even enough to earn back what they cost you. But when you think about those books, you realize pretty soon that these writers—even the best of them— just aren’t our kind of salesman.
But I am. I sold cars and trucks. New ones, at retail, no fleet deals, just new cars and trucks, one at a time, face to face, belly to belly, to the same kind of people you sell to, every day. Maybe you sell cars or suits or houses or appliances or furniture or something else, day in and day out, something that you have to sell a lot of to make out. And when you read these books by the experts, you probably have the same gut reaction I do: There’s something missing. What is missing, your intuition tells you, is first-hand, on-the-job involvement with our problems, our people, our world. Those guys just don’t feel like they’ve been out there in the trenches every day the way we have to be if we’re going to eat tomorrow.
That’s why my book is different. That’s why this book is going to work for you in ways that the others never did. Because I was out there every day the way you are. I did what you do. I felt what you feel. I wanted what you want. And I got it. Other people have been called the world’s greatest salesman. But they aren’t our kind of salesman. Among our kind of salesman, I am the world’s greatest. You don’t have to take my word for that claim. If you want to check me out, take a look at the world’s foremost authority, the Guinness Book of Records. To prove I am not A.T.A.N.A. (all talk and no action) like the others that say they are #1 with their selfproclaimed records, my claim was audited by one of the top auditing firms, Deloitte & Touche (letter available upon request). Look up the world’s greatest salesman. You’ll find that it’s me, Joe Girard. Or check stories about me in Fortune, Chicago Tribune, USWeekly, Forbes, Newsweek, The Toronto Star, and Woman’s Day, or in hundreds of other magazines and newspapers. You’ve probably seen me on one or another national television show in recent years. And they always introduce me as “the world’s greatest salesman” as attested by the Guinness Book of Records.

Je ne veux pas enlever quoi que ce soit aux promoteurs, aux experts, et aux autres personnes bien intentionnées qui pondent tous ces livres. Ils doivent aussi gagner leur vie.
Mais soyons réalistes. Ce que vous voulez maintenant savoir, c'est comment vendre de vrais produits et services. Et la plupart de ces auteurs n'ont jamais vendu grand-chose dans leur vie, à l'exception de leurs livres. Ils sont peut-être des écrivains professionnels ou des experts en formation à la vente. Certains d'entre eux ont peut-être passé quelques semaines ou mois à vendre un bien jusqu'à ce qu'ils découvrent quelque chose dans lequel ils étaient plus doués. Et peut-être que l'un d'entre eux a bien gagné sa vie en vendant un projet immobilier de plusieurs millions de dollars tous les deux ans, ce qui n'a rien à voir avec le type de vente que vous faites et que vous voulez améliorer.
C'est ça le problème. Ils ne sont juste pas notre type de vendeur, qui vend tous les jours pour gagner sa vie. Ils ne le font pas parce qu'ils y sont obligés. Quand vous lisez leurs livres, ils semblent bien. Et ils vous aident probablement un peu, peut-être même assez pour récupérer ce qu'ils vous ont coûté. Mais quand vous pensez à ces livres, vous réalisez assez vite que ces écrivains -même les meilleurs d'entre eux- ne sont juste pas notre type de vendeur.
Mais je le suis. J'ai vendu des voitures et des camions. Des neufs, au détail, pas d'affaires de flotte, juste des voitures et des camions neufs, un par un, face à face, ventre à ventre, au même genre de personnes auxquelles vous vendez, tous les jours. Peut-être vendez-vous des voitures, des costumes, des maisons, des appareils électroménagers, des meubles ou autre chose, jour après jour, un bien que vous devez vendre en grande quantité pour vous en sortir. Et quand vous lisez ces livres d'experts, vous avez probablement la même réaction instinctive que moi : Il y a quelque chose qui manque. Ce qui manque, votre intuition vous dit, c'est une implication de première main, sur le terrain, avec nos problèmes, nos gens, notre monde. Ces gars-là ne donnent pas l'impression d'avoir été aux tranchées tous les jours comme nous devons l'être si nous voulons manger demain.
C'est pourquoi mon livre est différent. C'est pourquoi ce livre va fonctionner pour vous d'une manière que les autres ne l'ont jamais fait. Parce que j'étais là tous les jours, comme vous. J'ai fait ce que vous faites. J'ai ressenti ce que vous ressentez. J'ai voulu ce que vous voulez. Et je l'ai obtenu. D'autres personnes ont été appelées le meilleur vendeur du monde. Mais ils ne sont pas notre type de vendeur. Parmi notre type de vendeur, je suis le meilleur du monde. Vous n'avez pas besoin de me croire sur parole. Si vous voulez le vérifier, jetez un coup d’œil au Guiness des Records, la plus grande autorité mondiale. Pour prouver que je ne suis pas A.T.A.N.A. (all talk and no action) comme les autres qui prétendent être le numéro 1 avec leurs records autoproclamés, mes affirmations ont été vérifiées par l'un des meilleurs cabinets d'audit, Deloitte et Touche (lettre disponible sur demande). Recherchez le meilleur vendeur du monde. Vous verrez qu'il s'agit de moi, Joe Girard. Ou consultez les articles sur moi dans Fortune, Chicago Tribune, USWeekly, Forbes, Newsweek, The Toronto Star et Woman's Day, ou dans des centaines d'autres magazines et journaux. Vous m'avez probablement vu dans l'une ou l'autre émission de télévision nationale ces dernières années. Et ils me présentent toujours comme « le meilleur vendeur du monde » , comme l'atteste le Guiness des Records.

This was an excerpt from the book HOW TO SELL ANYTHING TO ANYBODY by Joe Girard.